Gazette d'@rrêt sur images, n° 367
Menteurs, connivents, vendus, bidonneurs : s'il est bien une profession qui n'a pas la cote dans les séries télé, c'est celle de journaliste. Il est bien enterré, le temps du Watergate, où deux journalistes d'investigation faisaient tomber le président.
Implacables, les scénarios des séries à succès reflètent aujourd'hui le discrédit dans lequel est tombée cette profession. L'occasion pour nous d'une revue des différentes figures de journaliste, de House of Cards à The Newsroom, en passant par The Wire, en compagnie d'un des journalistes français les plus emblématiques d'aujourd'hui, Fabrice Arfi, l'investigateur de Mediapart.
Et de retomber, finalement, sur une des questions lancinantes de la critique des medias : du discrédit actuel des medias, qui est reponsable ? Les journalistes eux-mêmes, ou la mécanique qui les broie ? Notre émission est ici (1).
La réalité rejoignant parfois la fiction, c'est notre site qui a révélé une affaire qui ne rendra pas son crédit à la presse : plusieurs journalistes français sont accusés par une mystérieuse taupe d'avoir été payés par le royaume du Maroc (2), pour promouvoir sa version dans le conflit du Sahara occidental. Tous démentent, mais l'affaire ne fait sans doute que commencer.
Est-ce un hasard, si c'est notre site qui a révélé ce "Marocgate" ?
Non.
Parce que nous nous sommes donnés les moyens de l'indépendance. Indépendance que vous pouvez renforcer, en offrant un abonnement à moitié prix à un proche, pour les fêtes de fin d'année.
Cette offre devait s'arrêter le 25 décembre.
Mais pourquoi se priver de quelques jours supplémentaires ?
Nous la prolongeons donc jusqu'au 1er janvier.
Pour faire découvrir le site à un proche, c'est ici (3).
Daniel Schneidermann
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